Définition d’une FinTech : le b.a-ba

Fintech

Depuis quelque temps, un nouveau terme est apparu dans les mondes conjugués de la finance et des nouvelles technologies : FinTech. Que signifie-t-il précisément ? Quel est son impact sur le financement d’entreprise ? Décryptage d’une révolution puisant son inspiration dans l’audace et la créativité.

Qu’est-ce qu’une FinTech ?

Découlant de la contraction des termes finance et technologie, à l’instar de l’expression « BioTech » pour la santé, le terme « FinTech » désigne une startup évoluant dans l’univers de la finance et utilisant la technologie — numérique, mobile, IA — pour le réinventer et repenser ses outils devenus multicanaux.

Si le mot fut utilisé dès les années 1980-90 par la presse anglo-saxonne spécialisée, il s’est réellement vulgarisé, après la crise financière de 2007, pour désigner spécifiquement une jeune pousse innovante ayant pour ambition de proposer, souvent à l’échelle mondiale, des services financiers moins chers de manière plus pertinente, comme dans le cadre du financement d’entreprise, cœur de métier d’Equiteasy une FinTech révolutionnaire.

Une émulsion créative en pleine croissance en France

fintech France

Depuis son avènement réel en 2015, la FinTech connaît une croissance insolente à travers le monde, notamment grâce à son écosystème complet qui puise son inspiration dans l’audace et l’esprit de conquête. Voilà pourquoi, le financement d’entreprise FinTech ne cesse de progresser, notamment en France, réputée pour l’agilité de ses startups hybrides qui se jouent avec aisance de la finance comme de la technologie. Le dernier classement KPMG 2016 des 100 premières entreprises mondiales voit d’ailleurs figurer trois startups françaises : Lendix, Leetchi et Fluo. Découvrez toute la vie des entreprises avec Entrepriseetcompagnie.fr.

Panorama des Fintech en France

Ainsi, fin 2017, on ne comptait pas moins de 285 FinTech françaises comme l’indique la cartographie 2018 des Fintechs françaises réalisée par NewAlpha, INVYO et Exton Consulting qui se décline comme suit :

  • Financement alternatif : 19 %
  • Paytech, systèmes de paiements : 18 %
  • Personal & business cash management : 10 %
  • Néobanques : 5 %
  • Insurtech : 17 %
  • Asset management : 17 %
  • Autres : 14 %

Des investissements de plus en plus importants

Sur le plan du financement d’entreprise, le rapport annuel Pulse of FinTech de KPMG indique que l’investissement en France a connu un bond de plus de 750 % de 2014 à 2015, passant de plus de 19 millions d’euros à 167 millions. S’en est suivie une période de consolidation qui a confirmé l’intérêt non démenti des investisseurs pour ce secteur : 167 millions de dollars de fonds ont été levés par les FinTechs françaises en 2017, quand les britanniques en ont levé 1,65 milliard de dollars. Cet écart important s’explique principalement par des besoins en financement d’entreprise « seed » moins importants pour les FinTech françaises qui bénéficient, contrairement à leurs homologues, de nombreuses aides étatiques au démarrage de leurs activités.

Une offre FinTech toujours plus large et pointue

Crypto-monnaies (Bitcoin, Ether, Ripple, Litecoin…), services financiers aux particuliers (transferts d’argent, crédits, épargne assistée…), services aux entreprises (financement d’entreprise, gestion de trésorerie, crédit…) sont autant de secteurs investis par la FinTech, notamment en France où l’on assiste à l’avènement des algorithmes et des solutions de gestion de finances personnelles, ces deux catégories représentant 10 % du marché. Ainsi, les secteurs de la gestion d’épargne, du conseil en investissement, des solutions de financements à destination des particuliers et des entreprises ont vu leur cœur de métier repensé par la FinTech, comme l’illustre l’utilisation de robot-advisors pour la gestion de patrimoine, dont les conseils résultent d’une approche algorithmique des besoins ; ou bien encore, les levées de fonds automatisées des entreprises qui s’appuient sur le matching des données, concept développé par Equiteasy.

Pour conclure, avec la digitalisation grimpante de l’économie, la Fintech œuvre à créer non plus des consommateurs, mais bien des « consom’acteurs », replacés au cœur de leurs usages. Toutefois, si elle est agile et innovante, la FinTech ne jouit pas encore de la forte confiance accordée aux banques. La conjugaison inexorable de ces deux modèles, pour faire face à la montée en force des GAFA, ouvre donc une nouvelle voie à la finance, dont la disruption semble actuellement infinie…

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