Wiko dans la tourmente, la marque va-t-elle s’en sortir ?

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Dans le domaine des smartphones, la concurrence est particulièrement rude. Et pour cause, face à des mastodontes comme Apple, Sony ou Samsung (et bien d’autres encore), il peut être difficile de trouver sa place. Pourtant, la marque Wiko a réussit à se frayer un chemin parmi ces poids-lourds. En quelques années, les smartphones Wiko ont séduit les utilisateurs et la marque a vu sa côte de popularité grimper en flèche. Le problème c’est que quand on se trouve sur le devant de la scène, il ne faut commettre aucun faux pas sous peine de se faire littéralement descendre.

Comme vous devez vous en douter, Wiko a commis un faux pas, pire encore, c’est d’un fait assez grave dont nous parlons ici. Tout a commencé par la découverte d’un hacker nommé Elliot Alderson. En cherchant des failles de sécurité dans les smartphones de la marque Wiko, ce dernier est tombé sur deux applications assez étranges. Ces deux applications connues sous le nom d’ApeSale Track et ApeStsMonths ont pour fonction d’envoyer des données issues du téléphone en question, sans que l’utilisateur ne s’en aperçoive et sans qu’il ne puisse désactiver ces applications.

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Le hacker à l’origine de cette découverte a pu se rendre compte que les deux applications étaient pré-installées dans les smartphones Wiko et qu’elles servaient à envoyer des données chiffrées à la maison-mère de la marque qui se trouve en Chine. Face à cette incroyable découverte, la marque Wiko n’a pas eu d’autres choix que de dévoiler la vérité. Et oui, des données étaient bel et bien envoyées tous les mois à la maison-mère. D’après le hacker qui a découvert le pot-aux-roses, ce ne serait que des informations techniques qui seraient envoyé (le numéro IMEI du téléphone, le numéro de client, la GMS cell location, le numéro de série ou encore la version de l’OS), ce qui est quand même un peu plus rassurant. En revanche, Wiko affirme que la géolocalisation par GSM ne ferait pas partie des données envoyées en Chine. Mais Elliot Alderson est sûr de lui et les codes présents dans les logiciels parlent d’eux-mêmes.

Quoi qu’il en soit, Wiko a expliqué que ses logiciels seraient mis à jour et que les données ne seraient plus collectées, heureusement !

Source : Numerama.com

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