Enchères : des records de vente incroyables !

JC

C’est un milieu à part entière, toutes personnes ayant assisté à une enchère dans une salle des ventes vous le confirmera, vivre une vente est exaltant ! Le commissaire-priseur, en chef d’orchestre de la vente, s’impose et assure pleinement son rôle de mandataire entre le vendeur et l’acheteur.

Mais lorsque le bien à vendre est une œuvre d’Art de renom, et en plus lorsque celle-ci est une icône de l’histoire, la tension est encore plus prenante et les prix peuvent littéralement flambés !

Le rôle du commissaire-priseur

commissaire-priseur

Un commissaire-priseur a pour rôle d’expertiser et de vendre des objets d’art, des antiquités ou d’autres biens et marchandises provenant d’une succession, d’une collection privée.

Il organise et réalise les ventes volontaires aux enchères publiques au sein de société commerciales à la demande d’un particulier.

Cependant, la loi a distingué deux statuts de commissaires-priseurs depuis la réforme du 10 juillet 2000 (loi n°2000-642) et du décret n°2001-650 du 19 juillet 2001 : les commissaires-priseurs judiciaires et les commissaires-priseurs exerçant au sein de sociétés commerciales, les sociétés de ventes volontaires.

Officier ministériel nommé par arrêté du Garde des Sceaux, le commissaire-priseur judiciaire prête serment devant le tribunal de Grande Instance.

Un des célèbres commissaires-priseurs judiciaires lyonnais, Jean-Claude Anaf, en tant qu’officier ministériel, était seul pour organiser et effectuer les ventes aux enchères publiques prescrites par la loi ou par décision de justice, ainsi que les prisées correspondantes (c’est-à-dire d’objets saisis lors de faillites ou de redressements judiciaires).

De nombreuses ventes aux enchères prestigieuses ont eu place à Lyon, à la gare des Brotteaux, hôtel des ventes réhabilité par Jean-Claude Anaf et modulable en fonction du volume des biens présentés. (Objets d’arts, voitures de collection, meubles anciens, bibelots, etc)

Des sommes astronomiques atteintes sur le marché de l’Art

Aujourd’hui, débourser des milliers d’euros sur le marché de l’Art n’a plus rien de choquant. Les tableaux, sculptures et autres créations atypiques attirent, séduisent, passionnent !

Lorsqu’une salle des ventes de renom présente des œuvres d’art rarissimes, la notoriété du commissaire-priseur et de l’hôtel des ventes grandit au sein du marché de l’Art et des collectionneurs.
Bien évidemment, l’adjudication d’une pièce dépassant des sommes astronomiques impacte sur le restant des pièces moins prestigieuses, puisque l’exaltation qui découle d’une vente est incomparable.

Depuis quelques années, les ventes aux enchères ont explosé, et les œuvres adjugées-vendues s’élever à des millions d’euros, pour gravir des records de ventes mondiaux. Le marché de l’art est devenu un véritable business financier.

Chez Christie’s, le 11 mai 2015 à New York, la toile Femmes d’Alger, version O (1955) de Pablo Picasso a été vendue à 179,36 millions de dollars (soit 152,93 millions d’euros).

En mai 2018, la toile Untilted de Jean-Michel Basquiat a été adjugée-vendue, en atteignant un record de vente pour le peintre new-yorkais de 110 millions de dollars (environ 93,98 millions d’euros) lors de la vente aux enchères organisée par Sotheby’s à New York en mai 2017.

Récemment, la fameuse collection Rockefeller, composée de quelques 1 500 œuvres d’art, réunies par Peggy et David Rockefeller, s’est vendue aux enchères par Christie’s en mai 2018, pour un total de 832,5 millions de dollars (soit 710,35 millions d’euros). Certains avait espéré que cette vente aux enchères dépasse le milliard de dollars !

Le fameux tableau Salvator Mundi de Léonard de Vinci, vendu 450,3 millions de dollars, s’est fait doublement battre au niveau du record de vente.

Rappelons que les enchères peuvent être imprévisibles, mais lorsqu’une salle des ventes tient entre ses mains un chef d’œuvre artistique, un tableau de collection par exemple, le collectionneur sait qu’il ne doit pas loupe le bon moment pour enchérir afin d’acquérir la pièce qui complètera sa collection.

C’est pourquoi, les millions d’euros déboursés prennent une tout autre valeur pour certaines œuvres. L’enchère devient addictive, indispensable pour les personnes habituées des salles de ventes.

La vente aux enchères d’œuvres d’art n’a pas fini d’atteindre son apogée, un… deux… trois… adjugé, vendu !

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